L'hydrotomie percutanée d'eau de mer, est une technique remarquable
de régénération des disques vertébraux et des articulations arthrosiques.
Cette méthode qui consiste en l’injection sous cutanée de Quinton est en fait une
réactualisation de ce que faisait le docteur René Quinton avant la première guerre
mondiale.
Comme toujours, rien de vraiment nouveau sous le soleil, mais ça vaut qu’on s’arrête un
moment sur cette merveilleuse technique qui va permettre très vraisemblablement de
résoudre définitivement et sans aucun danger tous les problèmes de dos.
Il faut surtout bien comprendre ce qu’est l’hydrotomie et ainsi savoir exactement à quelle
pathologie précise elle s’adresse afin de la proposer à ceux qui seront améliorés voire
très souvent guéris à coup sûr et ne pas embarquer dans des espoirs vains n’importe
qui.
Pour comprendre pourquoi cette méthode s’adresse en priorité aux discopathies
rachidiennes, c’est-à-dire au mal de dos, voyons comment un dos se met à faire mal.
Le dos c’est des vertèbres qui sont empilées les unes sur les autres et entre lesquelles
existent une sorte de petit coussin qui sert d’amortisseur : les disques intervertébraux.
Au milieu de cette pile de vertèbres passe la moelle dans un canal, appelé canal
rachidien, qui est constituée au dépend des corps vertébraux à leur partie postérieure et
de cette moelle sortent, à travers la paroi latérale des vertèbres, des nerfs qui sont en
fait des racines nerveuses qui vont aller innerver tous les organes du corps ainsi que
tous les muscles.
Ces racines nerveuses sortent de chaque coté des vertèbres et pour cela doivent
franchir un trou latéral prévu à cet effet de chaque coté des vertèbres. Il y en a un à
gauche et à droite et la hauteur de ces trous n’est pas fixe, c’est bien là le problème,
mais dépend de la hauteur de chaque disque rachidien et donc de l’intégrité de ces
disques intervertébraux.
Si la hauteur d’un disque, entre 2 vertèbres, diminue pour des raisons variables selon les
malades elle va automatiquement diminuer le diamètre des 2 trous correspondants,
également nommé trous de conjugaison, et alors on comprend très bien que le diamètre
diminuant, la racine nerveuse qui passe par ce trou va se trouver serrée, comprimée et
c’est ça qui fait mal.
Donc ce qui est la cause du mal de dos c’est le mauvais état du ou des disques
intervertébraux qui, en diminuant de hauteur, provoquent une compression de racine(s)
nerveuse(s) qui à son tour déclenche une sensation de douleur et même parfois en plus
génère une paralysie.
Là il m’apparaît important d’introduire remarques et commentaires sur la façon dont on
doit nécessairement traiter ce mal de dos.
Comme je viens d’en donner l’explication il s’avère clairement que le mal de dos est
entièrement d’origine mécanique et que, en toute logique, à un problème d’ordre
mécanique seule une réponse d’ordre mécanique sera appropriée.
On voit déjà combien le fait de donner des anti-inflammatoires dans le mal de dos est
idiot puisqu’au lieu de répondre de façon mécanique on traite une inflammation qui
n’existe pas !
De même la réponse chirurgicale, qui consiste à aller enlever un morceau du disque
intervertébral qui comprime la racine nerveuse, peut de prime abord paraître logique et
adaptée mais ne fait en réalité qu’aggraver le problème à moyen terme, même si il y a
un soulagement à court terme du fait qu’on supprime immédiatement la compression
mécanique de la racine nerveuse mais on ne résout pas le fait que le disque s’est
affaissé et bien sûr va continuer à le faire ce qui rendra cette opération inutile car bien
incapable d’empêcher le processus d’affaissement du disque de continuer. Sans compter
que cette intervention, si près de la moelle épinière, est particulièrement risquée et se
termine trop souvent par le fauteuil roulant à vie !
En médecine il faut, ou plutôt il faudrait, toujours garder le simple bon sens ; on sait que
le mal de dos est d’origine mécanique car un ou plusieurs disques intervertébraux vont
avoir tendance à s’affaisser progressivement et un jour cela aboutira à la compression
d’une ou de plusieurs racines nerveuses source de douleur.
Alors essayons de comprendre pourquoi ces fameux disques ne gardent pas leur
hauteur et ont cette fâcheuse tendance à s’affaisser créant compression et douleur.
Comme l’a expliqué notre ami Michel Dogna dans le numéro 47 de Vérités Santé
Pratique, de récents travaux ont démontré que si les disques intervertébraux avaient
tendance à s’affaisser c’est parce qu’ils se déshydrataient, ce qui reste tout à fait dans la
logique d’une cause d’ordre mécanique.
Donc, là aussi la logique de la maladie veut que si la déshydratation des disques
intervertébraux soit la cause des douleurs de dos, le traitement sera donc la
réhydratation de ces mêmes disques.
Il fallait dès lors trouver simplement le moyen de réhydrater les disques atteints afin de
leur redonner l’épaisseur et la hauteur qu’ils avaient perdu et qui fut la cause de la
survenue du mal de dos.
C’est ça l’hydrotomie percutanée à l’eau de mer, c’est la réhydratation des disques
intervertébraux déshydratés, réhydratation qui redonne la hauteur perdue au cours
du lent processus de déshydratation.
Maintenant, et pour être tout à fait complet dans mon exposé, il me faut expliquer
comment se déroule cette méthode révolutionnaire.
L’eau de mer en question c’est le plasma de Quinton sous forme injectable, c’est-à-dire
isotonique et non hypertonique comme la forme buvable connue depuis fort longtemps.
En effet, si l’on savait exister cette très intéressante propriété du Quinton, il fallait
toutefois en trouver qui soit injectable, grâce à la société Source Claire c’est dorénavant
chose faite et on peut s’en procurer autant qu’il en faudra.
Donc on utilise un flacon de 250 cc de Quinton
injectable que l’on fait diffuser au niveau de la
région du dos que l’on veut traiter grâce à une
tubulure de perfusion un peu spéciale que l’on a
surnommé « pieuvre » à cause de sa
terminaison qui aboutit à 12 aiguilles sous-
cutanées. Ces aiguilles sont disposées au
niveau de la région du dos à traiter, lombaire
dorsale ou cervicale, de chaque coté de la
colonne vertébrale, 6 aiguilles à gauche et 6
aiguilles à droite environ à 2 ou 3 cm du milieu
du dos et espacées en hauteur de 3 à 4 cm. Au
total 12 aiguilles sous-cutanées sont ainsi
disposées à chaque séance.
Quant ceci est terminé il reste à ouvrir le robinet sur la tubulure de perfusion qui relie le
flacon, accroché à un pied spécial de perfusion, aux aiguilles sous-cutanées installées
comme je l’ai expliqué. On règle le débit à une goutte/seconde et on attend patiemment
que les 250 cc d’eau de mer s’écoulent, ce qui prend au moins 45 mn.
Il faut cependant savoir que la durée de la première, et parfois de la deuxième séance
peut être nettement plus courte surtout si les disques étaient très déshydratés.
En effet les 250 cc du flacon d’eau de mer peuvent être passés en 15 à 20 mn
seulement au tout début du traitement.
Quand c’est fini on enlève les aiguilles et le tout est jeté car c’est bien entendu à usage
unique.
L’effet est en général assez rapide à se faire sentir et parfois même dès la fin de la
première séance il y a un mieux.
Comme c’est un produit entièrement naturel il n’y a aucune contre-indication.
Pour être le plus rapidement efficace possible il est souhaitable de ne pas espacer les 4
premières séances de plus d’une semaine, la bonne fréquence est donc une
séance/semaine au début, puis on peut ensuite espacer à tous les 15 jours ou même 3
semaines à partir de la cinquième/sixième séance.
Au total il faudra bien 10 séances pour être le plus durablement efficace possible et
ensuite des séances seront faites à la demande des patients en fonction de multiples
facteurs qui pourraient être la source de la réapparition des douleurs du dos. Comme il
n’y a pas deux cas pareils dans ce domaine je ne peux aborder ici tous les cas de
figures possibles dans cette pathologie cependant de plus en plus fréquente.
Et quelques récents cas m’incitent à nouveau à insister sur plusieurs points essentiels
pour aboutir à une guérison de cette pathologie du dos. Au risque de parodier Monsieur
De La Palice je rappelle que commencer pour s’arrêter après la première ou la deuxième
séance est idiot, en ce cas il eût fallu mieux ne jamais s’engager dans cette méthode.
Ce n’est pas parce que sont survenues des douleurs dans les jours qui ont suivi la
première séance qu’aussitôt il faille tout abandonner, bien au contraire cela signifie que
l’ensemble de l’axe rachidien est en train de bouger et c’est un très bon signe qui indique
que les disques intervertébraux répondent positivement à ce traitement et donc il ne faut
absolument pas s’effrayer d’une telle réaction et se dire que c’est le bon choix et qu’il
faut continuer et qu’en tout état de cause les douleurs auront cessé dès la troisième
séance au très grand maximum.
Oui, c’est exact et il faut le dire, il peut y avoir une réaction douloureuse, mais ça n’est
pas une règle ni une constance, après la première séance et aussi après la deuxième
mais jamais après la troisième. Ceci s’explique, comme je l’ai dit plus haut,
mécaniquement, puisque c’est le principe d’action de cette méthode, par le fait que sous
l’influence de la réhydratation des disques les vertèbres bougent un peu et cela est
toujours à l’origine de douleurs, au demeurant très supportables et très passagères.
Aussi je tiens à répéter ici qu’il faut savoir ce qu’on veut et que le fait de pratiquer la
première séance implique que l’on continue sinon tout le monde y perd, le ou la malade
aura perdu son temps et son argent et le médecin aura perdu son temps qui aurait pu
être attribué à quelqu’un d’autre.
Mais comme nous sommes en France, pays d’assistés à cause de la politique de la
sécu, il faut encore signaler qu’il peut se produire aussi un autre phénomène après une
séance, dans les heures qui suivent, phénomène parfaitement sans danger mais qui a
tendance à prendre des proportions chez les anxieux et les hypochondriaques.
Ce phénomène, c’est la survenue possible de fièvre et de tremblements quelques
heures après la séance manifestement parce que les organismes modernes ne sont plus
du tout habitués aux produits naturels.
Quoiqu’il en soit ceci n’est absolument pas grave et l’erreur à ne pas commettre c’est
d’appeler le premier médecin venu qui ne comprendra rien, qui de plus ne connaît
absolument pas la méthode et qui ne manquera pas de mettre le ou la patiente sous
traitement antibiotiques !
Si on est un gros douillet et qu’on veut un peu plus de confort, conformément aux
habitudes que nous a données la sécu en instituant un assistanat chronique, on peut
prendre un peu d’aspirine si bien entendu il n’y a pas de contre-indication à prendre ce
médicament chimique.
Mais encore une fois et comme pour les douleurs éventuelles, ça n’est ni un effet
secondaire ni une complication de la méthode et en tout cas jamais une raison pour
différer la prochaine et séance et encore moins pour tout arrêter !
Maintenant, avant de conclure ce petit exposé, il convient d’aborder les autres
localisations qui peuvent bénéficier de ces injections de Quinton.
Les autres localisations.
Le principe est assez simple : on peut traiter toutes les grosses articulations de la
même façon que les disques intervertébraux, avec les mêmes outils : même tubulure ( la
pieuvre ) et même flacon de Quinton de 250 cc.
Les articulations concernées en priorité sont au nombre de deux : Les hanches et les
genoux.
Le protocole de traitement est strictement le même que pour le dos.
Par contre, comme quoi aucune méthode n’est jamais la réponse absolue à tous les
maux, il ne semble pas intéressant de l’utiliser pour les douleurs des épaules et des
poignets, également pour les doigts ou les orteils.
Je l’ai essayé dans ces pathologies sans résultats supérieurs à la traditionnelle
mésothérapie associée à un traitement homéopathique ciblé.
********************************************
En conclusion, je pense qu’il faut quand même dire que cette technique est absolument
fantastique tant elle est simple, sans aucun danger ni aucune contre-indication,
s’adresse à tous les âges et s’est montrée constamment efficace.
De plus elle permet d’éviter la chirurgie à fuir à tout prix car l’acte chirurgical enlève un
morceau de disque et peut, pour le coup, compromettre gravement tout espoir de
guérison, même par hydrotomie car on comprend très bien qu’on ne peut réhydrater
qu’un disque encore entier et que s’il en manque des bouts le résultat risque d’être
nettement moins certain !
HYDROTOMIE PERCUTANEE