"23 décembre 1971 : les Américains lancent le plan anti-cancer. Le conseiller du Président Nixon, J. Rooney, annonce à toute la presse qu'en 1976, date du bicentenaire de l'indépendance, la victoire sur le cancer serait totale. Fanfaronnade électorale ? Non. Cette déclaration s'appuyait sur les découvertes du docteur André Gernez, médecin français qui démontra dès 1970 que le cancer pouvait être évité dans 93% des cas. Né en 1923, André Gernez entre en rhétorique en 1937. Plus jeune bachelier de France, il lui faut demander une dispense spéciale d’âge au ministère. Ce qu’il obtient ... pour devenir docteur en médecine en 1944 à l’âge de 21 ans ! L’idée pastorienne domine alors la médecine. De sorte que la cancérisation est considérée comme le résultat d’une agression, présumée virale, qui finit par déborder la défense immunitaire de l’organisme. On cherche donc à définir ce virus avec l’objectif de lui opposer une vaccination. Cette approche paraît d’emblée incohérente à Gernez. Il pense que la voie pastorienne est inadaptée à la recherche du déterminisme cancéreux. Il a 23 ans, en 1946, quand il quitte la Fondation Curie pour aller faire un stage au Radcliffe Hospital (Oxford). C’est là que, pour la première fois, il fut mis en présence d’une affection précancéreuse de la gorge (le syndrome de Plummer-Vinson). Il en poursuit l’étude au Karolinska Sjukhuset à Stockholm en 1947, puis au Presbyterian Hospital de New-York en 1948. De retour en France, il fit une mise au point remarquée de cette maladie dans la Presse Médicale du 20 avril 1949, et le Paris Médical du 13 mai suivant. En 1950, il est responsable du laboratoire de radiothérapie de Lille, il a 26 ans. En 1963, André Gernez crée son groupe de biologie, présidé par le professeur Bessis, qui proposera quelques années plus tard, la théorie de Gernez aux institutions officielles dans un mémoire intitulé Néo-postulats-biologiques et pathogéniques. Ses études avaient fait naître en lui la conviction que le problème du cancer devait être repensé en partant d’une nouvelle base biologique. Reprenant à la base toute la cytologie, il constata que le fondement même de la théorie cellulaire, qui commande toute la biologie, était erroné et que cette erreur interdisait la solution du problème posé par les maladies dégénératives. Il avait été admis au début du siècle dernier que la cellule exerce alternativement un rôle fonctionnel et un rôle générateur. En réalité, les cellules qui travaillent et les cellules qui se divisent ne sont pas les mêmes. André Gernez va remettre en question le principe fondamental de la biologie cellulaire. Depuis des décennies, on avait analysé des millions de coupes au microscope sans qu’on prenne conscience de l‘évidence, à savoir qu’une cellule qui travaille n’est pas génératrice et qu’une cellule génératrice n’est pas fonctionnelle. Ainsi, les cellules génératrices et les cellules fonctionnelles ne sont pas de même nature. Dans des conditions normales, une cellule génératrice se divise en deux cellules filles à la faveur d'une mitose. Une de ces cellules remplace la cellule génératrice mère; la seconde est fonctionnelle mais stérile. Ce qui explique la constance de la masse des populations cellulaires dans les tissus, autrement dit des parenchymes. Dans le cancer au contraire, la cellule cancéreuse donne naissance à deux cellules qui, toutes deux, sont génératrices, ce qui explique la prolifération cellulaire à croissance géométrique (courbe de Collins : 2-4- 8-16...) qui caractérise le cancer. En raison d’une vision naïvement anthropomorphique, on a admis, il y a presque deux siècles, que la cellule travaillait et procréait, alternativement, comme les êtres humains qui assument cette double fonction. En réalité, les cellules qui procréent et celles qui travaillent ne sont pas les mêmes ; de même que, dans un essaim d’abeilles, à partir d’œufs identiques, une option est prise qui sera irréversible : les unes deviennent reines qui procréent sans pouvoir travailler, les autres deviennent ouvrières mais sont stériles. Cette proposition correctrice d’un dogme erroné reçoit fin des années 1960 l’approbation des savants les plus éminents spécialisés en cette matière en France : le professeur Policard, le spécialiste mondial de ces questions, et les savants de l’Institut de Pathologie cellulaire). Puis vient la confirmation expérimentale par l’École américaine. Ce bouleversement du principe fondamental de la biologie cellulaire fut officialisé par une note discrète et timide qui passa inaperçue dans la presse scientifique, confirmée par les contrôles de l'équipe de Patrick Fitzgerald, New York (Presse Médicale 12/10/1968). La même méthode démontrait aussi que la cellule cancéreuse donne naissance à deux cellules-filles qui, comme les cellules embryonnaires, sont toutes deux génératrices. Auto-radiographie ( fixation d’hydrogène radio-actif (tritium) sur les composants de l’ADN cellulaire ) Depuis des décennies donc, une énorme erreur de biologie cellulaire empêchait de résoudre une quantité de problèmes, dont celui du cancer, parce que l’on se trompait grossièrement sur la structure cellulaire des organes. « Les cellules souches se divisent : des deux cellules filles, l’une devient une cellule souche - cellule de réserve silencieuse jusqu’au moment où il faut combler une perte - et l’autre entame un voyage dans le temps et dans l’espace qui s’achèvera par la mort. Au cours de ce voyage, la cellule va peu à peu se différencier, lui permettant de remplir toutes les fonctions du tissu auquel elle appartient. Cette cellule différenciée ne se divise pas. Elle n’a pas de postérité. Professeur Lucien Israël : «  Destin du Cancer » Fayard 1997 - (pages 17 et 18). Conjointement avec Pierre Delahousse, avec qui il collaborait depuis plusieurs années, Gernez soumit à l’Académie des Sciences en 1967 et 1968 des notes et un mémoire introductif : NÉO- POSTULATS BIOLOGIQUES ET PATHOGÉNIQUES. Il définit une théorie unifiée du cancer en quatre concepts fondamentaux : 1) La division cellulaire en une cellule fille et une cellule fonctionnelle, 2) La limitation de la masse cellulaire, 3) La réserve quiescente, 4) Le rôle supplétif des cellules mutantes. Le jugement de l’Académie des Sciences tomba en décembre 1968. Il prend acte d’une «… Et même, d’éviter de passer à côté d’une  très grande découverte, technique en main, par méconnaissance de la pathologie humaine. » Pr Turpin. Les choses se précipitent alors. Il est 07h00 du matin en ce mois de décembre 1968 le téléphone sonne … C’est le directeur de l’institut Pasteur M. Charles Gernez-Rieu. André Gernez est convoqué le jour même à l’Institut Pasteur à Paris. Charles Gernez Rieu ( Académie des Sciences, Académie de Médecine, Institut Pasteur ) après lui avoir fait part du jugement positif porté par toutes les institutions scientifiques qu’il représente sur la recevabilité des fondements biologiques exposés, lui demande sur quoi débouche leur application pratique. Gernez répond qu’ils apportent à terme la solution des maladies dégénératives. A. Moulonguet, président de l’Académie de Médecine, demande à Gernez un protocole d’application immédiate pour le cancer mammaire qui est en progression angoissante. Le 3 septembre 1969, le Président de l’Académie de Médecine des Etats-unis Monsieur Charles L. Dunham félicite par écrit le docteur Gernez pour ses travaux. "...The subject is both fascinating and of great importance… A. Gernez formule en 1969 et 1970 trois mémoires. En moins de deux ans, il écrit ses ouvrages de références : - La carcinogénèse mécanisme et prévention - Cancer dynamique et éradication - Lois et règles de la Cancérisation Les contreforts proposés par Gernez sont : L’Hyperthermie provoquée, transfusion de GB autologues, Pool blanc, intégration radio-chimiothérapique, anti-mitogramme, stabilisation homéostatique par cytolysats humoraux. Lors d'exposés présentés à l’Académie des Sciences en 1970, André Gernez dévoile le mécanisme de la cancérisation, et propose une méthode préventive, capable d’enrayer le cancer. Il s’agit de faire avorter le processus de cancérisation dès son début, sans attendre « le dépistage précoce » qui est toujours trop tardif puisque la tumeur ne devient décelable qu’après de nombreuses années de croissance, au cours desquelles elle reste méconnue et au terme desquelles elle devient irréversible. En attaquant le cancer plusieurs années avant qu’il « n’émerge », c’est-à-dire qu’il ne soit médicalement détectable, on aboutit « à écraser un gland sans attendre qu’il devienne un chêne ». Le Docteur André Gernez a, pour ce faire, élaboré une démarche à la fois scientifique et rationnelle : mettre en œuvre une prévention active du cancer. Une fois par an, son traitement : Hydrate de chloral, colchicine, vitamine C, magnésium… permet, sous la conduite d’un médecin traitant, de détruire cette « lie cancéreuse » que toute population cellulaire tend à acquérir avec l’âge. Cette opération doit être renouvelée chaque année. Au bout de trois ans, on peut constater une différence progressive et significative de la morbidité cancéreuse entre la population générale (qui constitue le groupe témoin) et le groupe qui se soumet à cette prévention active. HYDRATE DE CHLORAL Une expérimentation fondée sur des milliers de cas et établie sur près d’un siècle. La voici : la seule fraction de la population qui échappât au cancer était constituée par les malades mentaux internés. On s’en rendit compte en 1938. Cet étrange phénomène intrigua beaucoup sans qu’on en trouva la raison. Trente ans plus tard, on vérifia de nouveau dans tous les pays européens, si ce privilège détenu par les schizophrènes persistait et l’on constata qu’il était généralisé. A quoi était-ce dû ? Au simple fait qu’on administrait à ces malades un sédatif pour les tenir tranquilles dans les dortoirs. Ce sédatif est l’hydrate de chloral. Or, ce produit est en même temps un antimitotique, le premier antimitotique que l’on ait découvert. Ce produit est parfaitement bénin. A telle enseigne qu’il était administré aux bébés quand, nourrissons, ils «  font leurs dents », sous forme de sirop Tesseydre. L’hydrate de chloral fut retiré du marché au mois de septembre 2001. La théorie Gernezienne est officialisée dans le bulletin de la ligue nationale contre le Cancer en septembre 1972, par le Pr. Marques. En 1972, Ch. Geffroy, après consultation à Genève du Directeur de la cancérologie de l’OMS, diffusait, à un million d’exemplaires, un opuscule révélant au public la procédure diététique et médicamenteuse de prévention du docteur Gernez. En 1973, le Dr J. Ripoche, en charge du dossier au Ministère de la santé, décida de révéler les résultats des expérimentations réalisées depuis plusieurs années dans le secret à l’institut de toxicologie de l’Université de Paris et dont les résultats confirmaient la théorie Gernezienne, ainsi que l’efficacité de la procédure préventive qui en découle. Le ministre lui-même, Mr Poniatowski, sera censuré et son successeur niera l’existence de ces expérimentations. En 1974, le maire de Florence, où se tient le Congrès international de cancérologie, décide de dénoncer dans son discours inaugural, le «  mur du silence et de la honte ». Il est destitué trois jours avant le congrès. La brèche faite par la presse italienne dénonçant le scandale est colmatée et sa diffusion par le POLITIKA EXPRESS en Europe de l’Est fait l’objet d’une intervention diplomatique en Yougoslavie. L’étranger ne reste toutefois pas inactif, le Japon, après avoir testé la procédure sur 250 000 volontaires, la généralise avec pour résultat une rapide décroissance de la morbidité cancéreuse. Les Etats-Unis quittent la voie virale en détruisant le Hot Laboratory  de recherche du virus cancéreux et adoptent la voie orthoplasiante. Une étude sur la base du protocole du Docteur Gernez est lancée en 1969 à l’Institut de Toxicologie de l’Université de Paris ( Service du Pr Truhaut ) ; cette étude ayant pour but de confirmer ou infirmer les propositions théoriques du docteur Gernez. Expérimentations faites sous la forme codée (c’est à dire que les expérimentateurs sont dans l’ignorance, jusqu’au terme des expérimentations, des résultats susceptibles d’être obtenus, de sorte qu’aucune influence consciente ne puisse en entacher la valeur. ) Le docteur . J.C. Gak sera chargé de cette étude. Le résultat est un taux de 93% de réussite. Ces résultats ne seront jamais rendus publics …Mais, dans le même temps, se développe, à partir d’un noyau de cancérologue déterminés, une manœuvre d’occultation et de silence qui va s’étendre progressivement au milieu scientifique puis déborder au plan politique et enfin être exportée pour que le barrage devienne infranchissable à l’étranger, même pour ceux qui, comme Ch. Dunham ( Président Académie de Médecine USA ) considèrent le sujet comme «  fascinant et d’une grande importance »L’invraisemblable suit l’incroyable… Pendant des années, pas un mot sur les travaux de Gernez ; la valeur de la théorie a été reconnue, dés 1968, par les Académies des Sciences et de Médecine Française, et par la plupart des cancérologues. Un clan, aussi réduit que puissant, décida et concerta le silence. Devant ce silence concerté de tous, le 4 novembre 1971 le Professeur Paul Gellé, Président de l’Ordre des Médecins du Nord lance un appel solennel pour dénoncer le silence orchestré sur les travaux de Gernez. Cet appel est étouffé, on annule son intervention à la télévision quelques minutes avant son passage à l'antenne. Une pression est exercée à tous les niveaux de l’information pour cacher une révolution scientifique aussi inattendue que gênante dont voici le texte. «  Le caractère solennel de cet appel est nécessité par la nature grave de la matière. Il s’agit du cancer. Parmi les auditeurs adultes qui m’écoutent, et qui mourront dans l’année à venir, 38% d’entre eux en seront la victime. Il n’est pas question d’un traitement curatif, mais uniquement d’une prévention de ce fléau. Elle est actuellement basée sur des propositions qui ont été jugées, contrôlées et expérimentées sur des animaux depuis plusieurs années. De sorte que toute attitude dilatoire retire toute chance à la fraction de population qui entre dans l’âge de vulnérabilité Il ne s’agit pas de proposer ou de défendre une thèse, mais de rompre un silence volontairement érigé, concerté et maintenu, sans aucune justification d’ordre éthique, et ce, en dépit de toutes les tentatives. En conclusion le public ne peut plus s’attendre à un cheminement naturel, traditionnel, auquel ces propositions ont déjà été soumises. Il s’agit d’un S.O.S, d’un sauve qui peut pour la fraction de la population en danger imminent. Le Président du Conseil de l’Ordre, conscient de la rigueur des exposés, au courant des multiples témoignages émanant des plus hautes autorités en la matière qui en reconnaissent la valeur, a considéré qu’il était de son devoir de donner son concours et sa garantie morale à une action entreprise en vue de la protection de la santé ; c’est du reste une obligation qui lui est imposée par l’article 47 du code de Déontologie. Chacun, maintenant doit prendre les responsabilités qu’il croit pouvoir assumer et les moyens d’action qu’il pense à sa portée sans compter sur l’action du voisin qui risquerait fort d’adopter la même attitude. C’est la seule façon d’aboutir rapidement à un résultat. La presse se fait l’écho des déclarations du docteur Gernez : « il réclame un face à face avec ses contradicteurs ». Pas de réponse, le monde de la cancérologie hiberne. Le Pr. Lee Clark, responsable du plan anticancer américain, déclarera : «  je suis stupéfait de lire, chaque jour dans les journaux, des articles glorifiant des inventions mineures, alors que pas un mot n’a été consacré à l’homme qui a fait la plus importante découverte qui soit pour l’humanité » Philippe Handler, Président de l'Académie des Sciences des États-Unis, Brian Léonard, spécialiste mondial de la théorie chimique, le professeur Milliez, le professeur Turpin (cytologiste) et plus de 30 sommités mondiales de la biologie et de la médecine témoigneront leurs félicitations à André Gernez. Le 17 juin 1979, le Docteur Gernez reçoit à Salzbourg en Autriche, la médaille Hans Adalbert Schweigart pour ses travaux sur la théorie unifiée du cancer. Il explique la stabilité de la masse cellulaire des organes, prouve que chaque cellule cancéreuse donne naissance à deux cellules génératrices. Il démontre la possibilité d’arrêter la cancérisation avant sa traduction clinique, posant ainsi les bases d’une prophylaxie active. Il propose ensuite une méthode curative dite systématique post- opérative synchronisée, dont l’application entraîne immédiatement une chute de la mortalité par cancer. Voici le texte du Président : "Monsieur le Docteur André Gernez, Nous avons l’honneur de vous remettre aujourd’hui, le 17 Juin 1979, à Salzburg, ville où fut fondée l’union mondiale pour la protection de la vie, la médaille Hans Adalbert Schweigart, parce que vous travaillez dans le même esprit. Vous étiez jeune médecin -le plus jeune de France- quand vous avez commencé vos recherches en 1947 en Suède puis au Etats-Unis. Vous avez fait une découverte fondamentale sur la division cellulaire, qui expliquait la stabilité de la masse cellulaire des organes. Vous avez ensuite prouvé que chaque cellule cancéreuse donnait naissance à deux cellules génératrices, éclairant ainsi la classique courbe de prolifération exponentielle du cancer (Collins). Puis vous avez démontré la possibilité d’arrêter la cancérisation avant sa traduction clinique, posant ainsi les bases d’une prophylaxie active. Vous avez ensuite proposé une méthode curative, dite systématique post-opératoire synchronisée, dont l’application à entraîné immédiatement une chute de la mortalité par cancer, dans votre pays en 1977 et dans le monde ainsi que le constatait le président du Congrès international sur le cancer de Buénos Aires en 1978. Enfin, les contreforts biologiques nécessaires pour les cancers rebelles viennent de faire la preuve de leur efficacité. Vous avez, dès 1978, présenté vos propositions en quatre volumes aux plus hautes autorités académiques. Vos méthodes se généralisent actuellement. Il y a 100 ans, votre pays nous apportait, avec Pasteur, les fondements de l’élimination des maladies infectieuses. Il nous apporte aujourd’hui, par vous les fondements de l’élimination des maladies dégénératives. Nous lui en exprimons notre admirative reconnaissance. Nous sommes fiers, cher et honoré Docteur Gernez, de vous remettre la médaille H.A. Schweigart, en reconnaissance de l’importance exceptionnelle de vos travaux." (L’Union Mondiale pour la Protection de la Vie, était une institution internationale. Elle était dotée d’un conseil scientifique groupant 400 savants de 53 pays, dont 40 prix Nobel.Son président d’honneur était le professeur Linus Pauling (Prix Nobel de Chimie et Prix Nobel de la Paix). Et son président le professeur Gunther Schwab.) En 1979 sous l’égide de M. Méglin, Président de l’Université Populaire de Paris, il expose en Sorbonne la « Biologie du phénomène religieux ». L’ATHEROMATOSE Considérée unanimement comme résultat d’un encrassement de la paroi interne de l’artère, Gernez démontre que la lésion initiale n’est nullement située dans cette tunique interne, mais dans la tunique moyenne de l’artère et que, de surcroît, cette lésion est, non pas de nature métabolique, mais de nature tumorale. En outre et plus stupéfiant encore, il constate que cette notion n’est pas une découverte, mais que, connue depuis le début du siècle, elle est doctrinale et enseignée dans les précis à l’usage des étudiants… La situation est invraisemblable. Aurait-on, comme pour la cancérisation qui n’est que la simple application de la loi classique ( et oubliée) régissant les « conditions de dominance d’un mutant », négligé d’appliquer pour l’athèromatose une donnée connue et élémentaire. Gernez en réfère alors aux plus grands spécialistes en la matière, qui l’enjoignent de publier. Il n’y parvient pas ; ces personnalités non plus. (Pr Milliez et Pr Lagrue). Le barrage est total. Jusqu’à ce qu’une nouvelle revue médicale, non repérée et par « inadvertance », en accepte la publication au début de 1986. La nature tumorale de l’athéromatose, par dégénérescence de la tunique moyenne de l’artère, est reconnue et officialisée par le CNRS (Quotidien du Médecin 18 juin 1986 ). Ce bouleversement ouvre enfin la voie à une procédure de prévention active car, dès lors que le caractère tumoral de la maladie vasculaire rentre dans le cadre de la cancèrose générale, elle devient justiciable de la même procédure préventive." Publié avec l'aimable autorisation de Monsieur Jean-Yves Bilien - Organisateur du Colloque Le savoir-vivre « Si c’était vrai, ça se saurait » - Réalisateur du DVD : Le scandale du siècle 2 volumes – Pour en savoir plus sur les travaux du Docteur André Gernez. Union Biologique Internationale - http://u.b.i.free.fr   PROTOCOLE DE PREVENTION CONTRE LE CANCER  Il existe une solution simple, efficace, sans danger et expérimentalement démontrée qui subit une occultation depuis 35 ans (Etude Inserm 1971) mais que l’Institut National Américain du Cancer officialisa. ( Herald Tribune 30 sept 1987, New York City Tribune 8 juillet 1987). C’est la prévention active, elle est fondée sur une évidence et une donnée classique du développement du cancer ; de surcroît, elle est efficace.  METHODE DE PREVENTION ACTIVE : Cancer et Athéromatose.  Le Docteur André Gernez a, pour ce faire, élaboré une démarche à la fois scientifique et rationnelle : mettre en œuvre une prévention active du cancer. Cette méthode se pratique une fois par an. Ce traitement se pratique sur une durée de 35 jours, au début du printemps de préférence. Voici les bases du protocole à mettre en place, sous le contrôle du médecin traitant.  REGIME A OBSERVER AU COURS DU TRAITEMENT  Le régime à observer au cours de la cure préventive ne peut être négligé. Il a autant d’importance dans la prévention de la dégénérescence cancéreuse et artérielle qu’il en a dans sa survenue où il intervient pour 40 % chez l’homme et 60 % chez la femme (Pr G. Mathé) Il comporte une restriction alimentaire avec réduction des matières grasses, du sucre et du sel. La restriction alimentaire implique un jeûne relatif destiné à induire dans l’organisme un état d’acidification incompatible avec le métabolisme des cellules cancéreuses. Son observance peut être difficile les premiers jours. Cette considération du Pr Walford (Théorie de O.H. Warburg Prix Nobel 1931) sur l’importance du jeûne peut aider : les expériences sur les animaux ont permis de constater que la formation de cancer entre les sujets normalement alimentés et ceux soumis à un régime de restriction régressait de 50 à 13 %. Déjà efficace à elle seule, cette restriction temporaire majore l’effet de la médication (Dr Clive McCay 1935 Université Cornell. Dr Roy Walford centre Walford’s research 2000. Presse Médicale 6/11/71). Elle implique de réduire d’un tiers la ration alimentaire habituelle pour obtenir en trente jours une diminution du poids corporel de l’ordre de 3 %. Dans ce but, ne prendre qu’un repas complet et une collation chez les sédentaires. Chez les personnes âgées de plus de 65 ans, limiter la perte de poids à 1 % en deux semaines et renouveler la procédure après six mois.  Aliments préconisés : Les crucifères (chou, chou-fleur, chou rouge, brocoli), ail, persil, préparations vinaigrées, les fruits acides  Aliments autorisés : Poissons maigres, viandes maigres cuites au gril, légumes rouges, légumes cuits, salades, fromage blanc maigre, lait écrémé, yaourt nature  Aliments à consommer de manière modérée : Pain complet, céréales complètes, riz complet, pâtes, soupes de légumes peu salées, lentilles, pois, oignons, artichauts, pommes de terre, champignons, fromages maigres non salés, compotes non sucrées  Aliments interdits : Tous les aliments fumés, gras (charcuterie, sauces, mayonnaise, vinaigrette, frites, chips), salés, sucrés (pâtisserie, glaces, confitures, sodas, limonades, chocolat) et les conserves à l’exception des surgelés, les viandes crues, les aliments riches en cholestérol  Boissons : Eau urbaine ou eau adoucie remplacée par eau de source de préférence riche en silicium et sélénium (ex : eau de Chatelguyon et de la Roche-Posay), vin rouge à haut degré (1/4de litre ou plus selon le poids), chicorée, ginseng ou thé noir chinois (Yunnan Tuocha) en substitution du café qui est réduit ou supprimé, infusions non sucrées  Préparation culinaire : Sont limités à l’indispensable le sel (sel marin non raffiné), le sucre (sucre de canne ou édulcorants : sucrandel, canderel), l’huile (huile d’olive vierge ou à défaut huile de germe de blé ou de soja vierge), les matières grasses (beurre frais ou margarine à l’exception des fritures et graisses cuites), le poivre (substitution par condiments : ail, oignon, persil, vinaigres non colorés, thym, sauge, menthe)  Exclure le barbecue, la surchauffe en auto cuiseur, les aliments comportant des colorants ou pesticides, les présentations en emballage plastique de contact.  Durée minimale du repas de trente minutes : en cas de fringales, consommation d’un fruit de préférence.  Hygiène d’accompagnement : Au cours de la procédure préventive, respecter une hygiène de vie comportant, pour les sédentaires, une activité physique quotidienne (une heure de marche en forêt, campagne, bord de mer, avec exercices respiratoires profonds), et, pour les fumeurs, l’abstention si le sevrage est facile et sans accroissement de l’appétit et du poids (dans le cas contraire, éviter l’inhalation de la fumée par usage de la pipe, du cigare et la préparation personnelle de la cigarette, en aidant la réduction tabagique par mastication de gomme à la nicotine).  En résumé : à EVITER : La consommation de sucre et de sel. Les aliments riches en cholestérol, les viandes crues et grillées, charcuteries, pâtisseries, conserves… Le don du sang, les traitements à la cortisone et ses dérivés qui stimulent les divisions cellulaires. Le tabac, l’alcool, la sédentarité. à RECHERCHER : Tout ce qui favorise la respiration et l’oxygénation de l’organisme, en particulier les promenades en forêt. L’exercice musculaire. Consommation de fruits acides. Consommation de légumes : Brocoli, chou, chou fleur… La prise quotidienne d’Orthoplasiants : (substances favorisant le développement des cellules normales) : Vitamines, C, A, E, B  Magnésium, oligo-éléments, Sélénium, Aspirine, Beta-carotène,  Flavonoïde… (cf tableau)         Dr André  GERNEZ