AUTO-HÉMOTHÉRAPIE DANS LES CAS D’HERPÈS Le sida a redoré le blason du système immunitaire un peu relégué aux oubliettes. Depuis son apparition, on parle maintenant couramment d’autodéfense de l’organisme, de virus, d’antigènes, d’anticorps. L’herpès labial de type 1, appelé communément feu sauvage, est un problème vieux comme le monde. Il est relié de très près par ses souches à l’herpès génital, de type II. Quelques années avant la découverte en 1973 ou 1974 du zovirax (acyclovir) médicament antiviral, pour lequel une subvention de 17 millions de dollars a été versée, j’ai mis au point par moi-même un traitement pour l’herpès labial qui ne coûte rien et qui n’a aucun effet secondaire ni aucune contre-indication. Une dame dans la trentaine me consultait depuis des années pour un herpès labial qui durait depuis 12 ans. Trois dermatologues et un allergologue ne trouvaient aucune solution à son problème. Désireux d’aider cette patiente, je me creusais la tête depuis longtemps lorsque l’idée me vint que son sang contenait des antigènes contre lesquels il fallait trouver une façon d’agir: En injectant des antigènes, le système produirait probablement des anticorps. Je me souvenais avoir entendu parler d’hémothérapie, qui consiste à traiter quelqu’un avec son propre sang, mais j’en ignorais totalement la technique. Je débutai donc avec une dose de un cc, puis de deux, puis de quatre cc et j’ai enfin adopté la dose de dix cc dans ma pratique avec des résultats spectaculaires. Je prélevais 10 cc de sang dans la veine et je les redonnais intra-musculairement dans le muscle fessier, sans plus. Les lésions s’asséchaient en deux ou trois jours et la douleur disparaissait ordinairement le jour même. J’en ai la preuve avec une bonne centaine d’autre cas. Quant à l’acyclovir, médicament dispendieux (coûteux) aux propriétés curatives supposément si extraordinaires, il n’a pas réglé le problème tel que prévu. Il ne fait que le diminuer sans le solutionner. L’ordonnance est à répéter chaque mois et il faudrait prendre un abonnement à vie. Je rencontre à l’occasion d’anciens patients que j’ai traités il y a 20 ans et plus. Ils sont tout fiers de me dire qu’ils n’en ont plus jamais souffert. Voilà comment se fait la découverte. Je n’ai pas l’expérience d’un nombre suffisant de cas pour affirmer si l’auto-hémothérapie est effective ou non dans l’herpès génital, mais j’en ai l’intuition. Je garde en mémoire le cas d’une jeune femme dans la trentaine, qui en souffrait depuis six ans et que j’ai traitée en T.I.C. en association avec l’auto-hémothérapie. Elle n’en a plus souffert comme par le passé. Le glaçon L’utilisation d’un glaçon donne de bons résultats, rapidement.