Tout d’abord, voici une liste non exhaustive de problèmes ayant déjà été solutionnés par la pratique des bains dérivatifs :  asthme, boutons, acné, bourdonnements d’oreilles, cheveux blancs (ils repoussent dans la couleur d’origine), aide pour les chimiothérapie (pas de perte de cheveux et moins de fatigue), calvitie (oui, oui, ça repousse), constipation, rhume des foins, cholestérol, dartres, dents (névralgie dentaire), douleurs en tous genres, dépendance à l’alcool, au tabac, au café, dos et cou (douleur, raideur), drogue, eczéma, excroissance de chaire, verrues plantaires, maux de gorge, incontinence urinaire, insomnie, maux de tête, migraine, poids (régulation du corps donc prise ou perte de poids ; on peut prendre du poids si on en manque, on peut perdre si on en a en trop), cellulite, problèmes de prostate, varices et varicosités, insolation, allergie au soleil, grossesse (tiraillements, pesanteur, insomnie, incontinence urinaire, angoisses, peurs, inquiétudes, poids, constipation, boutons sur le visage et teint), etc…  Pour les bébés et les enfants, c’est également très efficace : asthme, constipation, rhume des foins, eczéma, maux de gorge, rhume, rino , angine... etc... , fièvre (elle tombe très rapidement et durablement), sommeil, bébés et enfants trop gros... Maladies infantiles : rougeole, varicelle, oreillons, rubéole, etc... elles « passent » beaucoup plus vite et sans problème.   Précision : France Guillain, dans ses livres et conférences sur les bains dérivatifs, ne parle que de ce qu'elle a pu constater elle-même quant aux effets des bains dérivatifs, c'est à dire, que les personnes qui les pratiquent lui envoient des témoignages et/ou des photocopies d'examens médicaux pour illustrer leurs résultats. Elle ne fait pas de suppositions sur les effets des bains dérivatifs, mais des constatations.  Si quelqu’un a un problème mentionné dans la liste des effets obtenus grâce aux bains dérivatifs, il est très facile de vérifier si cela fonctionne ou pas : il n'y a qu'à essayer les bains dérivatifs, ça ne demande que de l'eau froide (mais pas glacée) et quelques minutes de son temps ! Qui est France GUILLAIN ? Elle est diplômée d’études supérieures scientifiques et littéraires, mère de 5 enfants, a parcouru avec eux tous les océans à la voile, et pendant 17 ans. Avec cet ouvrage sur les bains dérivatifs, elle actualise les travaux célèbres de Louis Kuhne, 100 ans après.   En quoi consistent les bains dérivatifs ?  Lors des bains dérivatifs, il s'agit de rafraîchir l'entre jambes à l'eau froide, pendant un certain temps et dans certaines conditions... Afin d'aider au nettoyage interne, de dynamiser certaines fonctions, assurant une meilleure résistance aux variations de température, une plus grande énergie, un meilleur sommeil, une meilleure résistance aux infections, un remodelage du corps .... Les toxines reprennent leur chemin dans l'intestin afin d'être éliminées. Les toxines que nous ingérons sont attirés vers les zones fraîches de notre corps. Le processus de digestion nécessite de la chaleur et les toxines fuient cette zone lors de la digestion pour s'orienter vers les extrémiés plus fraîches, elles ne sont donc pas éliminées mais stockées.   LES BAINS DERIVATIFS PEUVENT ETRE PRATIQUES A TOUS LES AGES DE LA VIE, DU BEBE AU VIEILLARD Concernant les pertes ou prises du poids, lors des bains dérivatifs c'est le corps qui régule.  Si une personne est en surcharge, elle perdra du poids. A contrario, si une personne est maigre, son corps pourra réguler en lui faisant prendre du poids. Et si le corps se sent bien ainsi, il ne perdra ni ne prendra du poids. Autrement dit, c’est une réaction mécanique, Les fascias, membranes entourant les muscles et les organes sont présentes dans tout le corps. Elles sont faites du même tissu que l'intestin et lui sont directement reliées. Leur rôle est de nettoyer l'organisme et les bains dérivatifs les font "vibrer" et ainsi ramener tous les déchets vers l'intestin. Il existe des kiné fasciothérapeutes.   Comment ?  Je cite : « Utiliser un gant de toilette en tissu éponge de coton, ce qu’il y a de plus répandu. Ne mettez pas la main dans le gant sinon vous risquez de le réchauffer et vous aurez moins d’eau disponible. Vous prenez le gant dans votre main, vous le tenez avec vos doigts. Vous plongez le gant dans l’eau (fraîche, mais non glacée) et vous le faites glisser en appuyant très légèrement de haut en bas : Pour les femmes : du pubis vers le bas en passant sur les grandes lèvres, dans un geste unique de haut en bas et sans vous poser mille questions sur « quelle partie je touche avec le gant ». Pour les hommes : sur le bout du pénis, de haut en bas, sans vous préoccuper que le gland soit ou non découvert. Immédiatement vous replongez le gant dans l’eau et vous recommencez, sans interruption pendant le temps de votre séance. Pas de jet d’eau directement, il faut qu’il y ait frottement avec le gant ou l’éponge. Tout le reste du corps doit être couvert très chaudement et le rafraîchissement doit durer dix minutes consécutives au moins pour une personne adulte et peut se prolonger une heure (port de chaussettes, pull, écharpe etc. car le froid doit être concentré à cet endroit là). (Extrait du livre =) "Les conditions thermiques : Il ne suffit pas de ne pas avoir froid, il faut avoir positivement chaud. N’hésitez donc pas à mettre une veste de laine au moment du bain dérivatif… C’est une condition fondamentale du bon fonctionnement. Evitez absolument le frisson et le refroidissement. Mieux vaut faire les bains dérivatifs en évitant la proximité d’un repas, 1/2 heures avant (ça a un effet coupe-faim) ou 1 h 30 après, (car ça peut faire tourner la tête ou donner des nausées, le corps a besoins de chaleur pour digérer). Pour un bébé ou enfant, l’allonger, une serviette sous les fesses (ou alors laisser la couche dessous en cas de pipi !), bien l’habiller (jambes au chaud aussi) et : Pour les pitchounettes : tapoter le sexe en douceur ; Pour les pitchouns : appliquer le gant sur tout le sexe directement, sans « tenir » le pénis et sans frotter. Si votre bébé a de la fièvre, vous pouvez lui faire un bain dérivatif à chaque change ou chaque fois que la fièvre monte si elle est forte et que vous êtes disponible. Dans le cas de fièvre, faites 3 min jusqu’à 6 mois, 5 min au-delà. Cela n’entrave en rien le traitement ordonné par le médecin, bien sûr. Durée ? Pour les adultes : Normalement, 10 min (ou 15 si on pèse plus de 70 kg) une ou deux fois par jour suffisent pour avoir des résultats. Pour les bébés et les enfants : Il faut adapter la durée du bain selon leur âge et leur poids. Nouveau né = 20 secondes, bébé = 1 min, jusqu’à 6 mois = 2 min, pour n’atteindre 3 à 4 min que vers 18 mois, puis 5 min, puis 7 min vers 4 ou 5 ans. Pas plus, mais pas moins ! Augmenter ou diminuer la durée selon la morphologie de l’enfant.  Fréquence ? combien de fois par jour, par semaine, par mois, par an ? L’idéal est de pratiquer tous les jours. Mais si votre emploi du temps est trop chargé, 4 fois par semaine sont un minimum. Pour remodeler votre corps, retrouver des mensurations perdues…, vous aurez intérêt, selon votre état actuel, à le pratiquer tous les jours durant plusieurs mois, parfois un ou deux ans. Au bout d’une semaine, il se passe forcément quelque chose si vous avez trouvé votre rythme. Retenez que dans tous les cas de figure, le bain dérivatif ne doit jamais épuiser Le seul frein à la pratique des bains dérivatifs est le temps qu’il nous faut lui consacrer..... mais il suffit de se réserver un laps de temps de 20 min dans la journée pour sa santé.  Après le bain dérivatif ? Il faut se réchauffer de l’extérieur afin d’accentuer et prolonger le rafraîchissement interne et favoriser la détente des fascias. Il faut bien faire la différence entre ce que vous avez envie d’obtenir comme effets du bain dérivatif et ce que nous appellerons les urgences de votre corps. Il est fréquent que les deux coïncident, mais pas toujours. Lorsque vous faite des bains, vous organisez un nettoyage interne, vous réactivez une bonne alimentation du corps. Vous avez une idée de ce que vous désirez obtenir, mais votre corps, lui, sait où il est le plus gêné. C’est pourquoi nous observons en tout 1er lieu les premiers indices qui nous montrent que cela fonctionne en notant les résultats sur la qualité du sommeil, la fatigue, la nervosité, l’appétit, la digestion (constipation), les maux de tête… alors que vous avez peut-être les yeux rivés sur votre tour de taille. Le tour de taille ne s’améliorera pas forcément, mais il n’est peut-être pas la première urgence de votre corps"…  Les pertes par les selles peuvent épuiser si c’est trop rapide, puisque effectivement cette méthode permet d’éliminer toutes les saletés accumulées dans notre corps depuis longtemps. Alors surtout, n’essayez pas d’obtenir un résultat trop rapidement, car ce serait néfaste plus que bénéfique.   ATTENTION il y a quand même des CONTRE-INDICATIONS au bain dérivatif (extrait du livre =) 1° - l’épuisement, l’absence totale d’énergie, le fait d’être exténué est l’obstacle le plus évident. 2° - une autre contre-indication est une opération chirurgicale récente. Il faut laisser passer six mois pour une personne jeune, un an pour une moins jeune ou très surchargée. Le corps a besoin de calme et de repos pour les cicatrisations puissent se faire correctement. Peut-être faut-il laisser aux fascias le temps nécessaire de se reconstituer et de rétablir leurs connections ?  3° - Enfin, une personne qui a subi de nombreuses opérations ou à qui l’on a posé des prothèses ou un stimulateur cardiaque doit être très prudente avec les bains dérivatifs 4° - si vous êtes enceinte suite à un traitement, FIV ou autre, laissez passer le premier trimestre et ensuite faites les bains dérivatifs sans problème. Si vous êtes enceinte “naturellement” alors aucun problème : vous pouvez faire les bains dérivatifs du premier au dernier jour de la grossesse.  C’est peut-être décourageant pour certaines de devoir attendre pour obtenir un résultat sur les kilos (par exemple) qu’elles souhaitent perdre, mais il vaut beaucoup mieux prendre son temps, d’autant que cela améliorera votre état général, au lieu de se précipiter à perdre des kilos à la va vite que l’on reprendra tout aussi vite accompagnés la plupart du temps par quelques autres.  5° - jamais pendant les règles. Rappel : cette méthode ne justifie aucunement de ne plus aller voir son médecin si on a un problème , et que tout ceci ne vous empêche pas de suivre vos traitements si vous en avez en cours.  On peut aussi pratiquer les bains dérivatifs en portant une poche de gel. Ce sont des poches faites pour mettre sur les muscles endoloris, en vente dans les magasins de sport ou dans les pharmacies (par exemple HotCold). On les met au congélateur, et avant de les porter, il faut les envelopper de deux feuilles de sopalin ou d'un tissu afin de ne pas se brûler avec le froid. La poche reste souple. Porter une poche pendant 1 heure équivaut à faire 10 min de bains dérivatifs avec de l'eau. Les poches de gel mettent un peu plus de temps à faire de l’effet qu'avec le gant mais les résultats sont là et ainsi on perd beaucoup moins de temps qu’avec le gant et l’eau. Pour une urgence (douleur, migraine) et problème à faire passer très rapidement, il vaut mieux faire le bain dérivatif avec de l’eau. LES BAINS DERIVATIFS